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UNIVERSCÈNES
Jours de relâche : 08-11-12-18-21 Mai.
Du théâtre contemporain, européen, en V.O.S.T., par des Compagnies de l?Université de Toulouse-le Mirail !
Le festival Universcènes - soutenu et accompagné par le Théâtre Sorano et le Théâtre de la Digue - présente sa deuxième édition sous sa nouvelle appellation.
Spectacles en langue originale*, surtitrés en français**
*en bilingue pour la création polonaise
**et interprété en langue des signes pour les créations espagnoles
-Théâtre italien / Cie I Chiassosi (06-07 mai): I ragazzi di via della Scala d?Ugo Chiti.
Giovannino et les autres. Il les cherche, les appelle pour entendre ces histoires qui font peur. Mais Giovannino n?est pas comme les autres. Ne va pas à l?école, ne raconte pas d?histoires? Sa différence lui permet de voir le monde avec d'autres yeux. Il est tour à tour témoin, acteur et narrateur d'histoires autant terrifiantes que fantastiques.
-Théâtre allemand / Cie de la Vieille Dame (9-10 mai) : Wörter und Körper de Martin Heckmanns.
Lina Sommer achète des vêtements qu'elle ne veut pas payer, s'invite chez une parente et brise son couple en une phrase, fait la leçon au client d'une agence de pub? Huit scènes poétiques et drôles, pour narrer la dérive d'un personnage à qui même les choses les plus quotidiennes paraissent insolites.
Régulièrement invité aux Journées théâtrales de Mülheim, Martin Heckmanns (1971) est aussi l'enfant chéri du public. La pièce Wörter und Körper (2007), a déjà été traduite et donnée en espagnol. Elle paraîtra prochainement en français.
-Théâtre espagnol / Cie Les Anachroniques (13-17 mai) :
La casa de Bernarda Alba de Federico García Lorca (13-15-17)
Bernarda Alba creuse pour ses filles la tombe où coucher le brûlant désir qui les anime. Cloîtrées dans la Maison, elles doivent rester filles, à tout prix. Mais que la tyrannie de la mère s?assoupisse ? et les murs chuchotent, les corps s?échauffent et se trahissent. Et l?ombre de Pepe el Romano, entrevue au coin d?une fenêtre, est celle d?un géant.
El local de Bernardeta A. de Lourdes Ortiz (14-16-17).
Autre siècle, autres femmes? autre drame ?
Le Local de Bernardeta A., c?est le royaume décadent de Madame et de « ses filles ». Une maison close que menace l?évolution des lois du marché. Se moderniser, se reconvertir. Les charmes de deux femmes pour le prix d?une seule. Désespérément seule.
-Théâtre polonais / Cie Pollen (19-20 mai) : Dwoje biednych Rumunów mówi?cych po polsku de Dorota Mas?owska.
Deux pauvres Roumains parlant polonais de Dorota Maslowska, enfant terrible de la littérature polonaise, est une histoire pleine d'humour, parfois grinçant. Deux Polonais déguisés en Roumains entreprennent, après une soirée bien arrosée, un voyage dans la Pologne postcommuniste. L'amusement s'annonce savoureux, mais une fois l'euphorie éthylique dissipée, le réveil s'avère d'autant plus traumatique. Ce choc rêvé / vécu est relayé par une langue mêlant jargon des médias, argot des bars et le baragouin de la pop culture?
-Théâtre anglais / Cie Les Soeurs Fatales (22-24 mai) : The UN Inspector de David Farr.
Le Fou s?approche de son Roi et lui tend un petit miroir rond. Le Roi se regarde et voir une horrible grimace. Il est furieux mais ne dira rien : c?est le privilège mystérieux du Fou que de pouvoir tout montrer et tout dire. Dans The UN Inspector, David Farr se saisit à son tour du miroir du Fou et y fait apparaître le ballet grotesque des hommes de pouvoir contemporains.
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