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LE DERNIER GUERRIER
Revue de presse :
Schuster rend le récit haletant, réservant à ses spectateurs des rebondissements qui leur feraient presque oublier ce qu?ils savaient de la Grèce d?Homère, d?Hélène et du cheval de Troie. Surtout, ces marionnettes aux visages torturés d?avoir été pétris et griffés par une main, reçoivent de sa bouche un incroyable souffle de vie. En ventriloque, l?acteur n?hésite pas à forcer le trait d?un roi pleurnichard, à infléchir sa voix pour une vierge au sacrifice, ni à jouer du vibrato pour camper la bravoure du héros. Après une heure d?un récit intense, la boîte se referme sur le mythe qui jamais n?aura paru aussi limpide.
Valérie Simonet. Marseille Hebdo. 15 février 2006
Il capte l?espace, draine l?attention, les renvoie au rôle de repères essentiels. Il n?est plus montreur, mais acteur. Sa voix, son corps d?homme deviennent l?enjeu du combat autant que du récit. Il peine, il geint, il s?essouffle, il crie, il halète et titube à la fin. Massimo Schuster se relève et triomphe en brave, salué par ses créatures réconciliées.
Louis Perrier. Le Monde, 21 mars 2004
Les marionnettes sont incroyables d?ingéniosité et de force symbolique.
Et le « Dernier guerrier » est un héros magnifique, tué par une flèche qui l?atteignit au talon, et qui pleure sur la fin d?un monde, sur les guerres inutiles et meurtrières initiées par des tyrans assoiffés d?or, au prétexte de l?honneur ou de la religion. Des thèmes antiques , dont le comédien-metteur en scène montre l?universalité et l?actualité. Moments tragiques ou drôles, interprétés avec force par Massimo Schuster, en chemise à carreaux et tablier de menuisier : il hurle, il chante, prend une voix de fausset, et caractérise clairement chacun des personnages. Seul en scène ? ses monologues sont ponctués d?accords de jazz, le tout dans une atmosphère de vieux bar poussiéreux, intime, tonique et vivifiant.
Et le « Dernier guerrier » est un héros magnifique, tué par une flèche qui l?atteignit au talon, et qui pleure sur la fin d?un monde, sur les guerres inutiles et meurtrières initiées par des tyrans assoiffés d?or, au prétexte de l?honneur ou de la religion. Des thèmes antiques , dont le comédien-metteur en scène montre l?universalité et l?actualité. Moments tragiques ou drôles, interprétés avec force par Massimo Schuster, en chemise à carreaux et tablier de menuisier : il hurle, il chante, prend une voix de fausset, et caractérise clairement chacun des personnages. Seul en scène ? ses monologues sont ponctués d?accords de jazz, le tout dans une atmosphère de vieux bar poussiéreux, intime, tonique et vivifiant.
Marie Marty. Les Dernières Nouvelles d?Alsace. 12 janvier 2006
Schuster a la voix onduleuse, en un arc qui va de douceur à tempête, passionné. L?écouter, c?est vivre ce qu?il narre, en impliqués. C?est sentir la pesanteur de l?armure, c?est être éclaboussé de sang, c?est se savoir génétiquement condamné à ce que ces dieux en mal de délire ont décidé. Un très grand spectacle pour acteur seul. Au talent démultiplié.
Michel Kemper. Le Progrès, 5 juillet 2004
Elancé, nerveux, don Quichotte jusqu?à la pointe de la barbiche, Massimo Schuster ne recule devant aucun défi, aucune épopée. Un superbe conteur.
Télérama, Mathieu Braunstein
Son jeu est vibrant, sa présence magique, il est un conteur exceptionnel qui nous happe dans son univers.
Stéphanie Tesson. L?avant-scène théâtre
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