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HUIS CLOS
Revue de presse :
Concrètement, nous sommes dans un parking bétonné de grisaille - fort décor d’Antoine Dervaux tranché par les lumières de Joël Pitte – où résonne l’écho de nos moindres mouvements, de nos pauvres mots, bref de nos prosaïques pulsions d’amour et de mort, de cris et de chuchotements, de courage (parfois) et de lâcheté (souvent), cette dernière « vertu » étant ici généreusement dévolue au mâle de la pièce, donnant ainsi à « Huis clos » une sympathique colorature féministe. Concrètement encore, l’empoignade et l’enlacement des corps, leurs embrassades et embrasements, leur fureur et leur inertie profilent violemment une conjugalité à trois tout bêtement empêtrée dans son humaine condition.
Michel Boué. L’Humanité
Une mise en scène violente et âpre – entre rock, farce noire et B.D.
Fabienne Pascaud. Télérama
Ceux qui pensent que Jean-Paul Sartre s’est fourvoyé dans un théâtre « politique », sec et démonstratif, devraient aller voir Huis clos. La chair des trois damnés et de leur « passeur » tremble de désir et de rage.
L’Evénement du Jeudi
Une relecture radicale du grand œuvre de Jean-Paul Sartre. Michel Raskine signe une mise en scène violente, belle, scandaleuse d’un Enfer jamais vu.
Le Monde
Les corps racontent, chez ces drôles de morts, de sacrées histoires de peau, et se déshabillent, se déballent, laissant peu à peu leur crasse sur le plateau : la vie, quoi… Une réussite.
Révolution
Michel Raskine s’est plutôt attaché à dégager ici la drôlerie. Et ça marche ! Ca marche si bien que la salle se tord. Il faut dire que les comédiens sont excellents.
Le Nouvel Observateur
La violence, l’humour, le désespoir et la révolte traversent cette pièce d’une simplicité diabolique et à la mécanique implacable.
alalettre.com
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