du 14 au 18 octobre 08
« Michel Didym aborde en solo ce texte énigmatique et insolite de Samuel Beckett qui propose, avec une concision surprenante, une manière inédite d’envisager le monde. Avec énergie et drôlerie, tout est passé
en revue : traité d’ethnographie, de cosmographie, théorie des conditions de vie, nouveau classement du genre humain, lois et règles de vie. Tout est clair et très scientifiquement énoncé. Mais quel sens donner à ce monde ? Peu de textes proposent un modèle réduit qui soit à la fois aussi rigoureusement construit et désaccordé avec autant de soin. La démonstration est jubilatoire et les concepts les plus élaborés paraissent finalement simples tout en conservant leur mystère. Dans le rôle de Merlin, Michel Didym nous les raconte comme un récit de voyage ou une conférence dans laquelle se glissent les indices d’une bizarrerie et des phrases lapidaires qui nous font dresser l’oreille. Sa voix nous rend visible et concret ce monde imaginé dans ses moindres détails. Tout semble s’éclaircir et tourner rond, sauf un élément exposé puis passé sous silence : qui est ce dépeupleur ? Les dernières lignes du texte recèlent une réponse, surprise émouvante et subtile. Il faut la déchiffrer sur le visage de Merlin ».
Stéphane Lebard. Théâtre des Célestins, Lyon
Le Dépeupleur, en dévisageant à la loupe le drame de la solitude de l’homme et sa laborieuse résistance au destin, condense avec précision les questionnements qui hantèrent Beckett sa vie durant.
« A situation délicate, l’excès n’est d’aucun secours. C’est donc avec calme et avec une belle économie de mouvement que Michel Didym maintient la tension, trouve sa place et donne corps à un texte à l’humour ravagé qui court comme ses habitants dans le sens du tourbillon, se clôt et s’enroule sur lui-même, tout en épuisant d’infinies variations dans un univers en entonnoir. Libre à chacun de plaquer ou non sur les murs lisses du cylindre la symbolique ou la parabole de son choix. Michel Didym, qui a demandé à Alain Françon de le diriger, refusant en cette affaire d’être à la fois « l’oiseau et l’ornithologue », s’est pour sa part bien gardé de rien imposer de cet ordre ».
Alain Dreyfus, Libération
Le Dépeupleur de Samuel Beckett avec Michel Didym. Avec la collaboration artistique de Alain Françon. Scénographie Jacques Gabel. Lumières Joël Hourbeigt. Costume Danick Hernanfez. Assistante Anne Marion-Gallois. Administrateur Jean Balladur. Chargé de la communication Fabrice Burgy. Chargée de la production Axelle Heuzé. Production Compagnie Boomerang (Conseil Régional de Lorraine – DRAC
de Lorraine). Coréalisation Athénée Théâtre Louis-Jouvet. La Compagnie Boomerang est subventionnée par le Conseil Régional de Lorraine, le Conseil Général de Moselle, le Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC- Lorraine).
LE DÉPEUPLEUR
Michel Didym dialoguera avec le public à l'issue de la représentation, mercredi 15 octobre.
De Samuel Beckett
Mise en scène Alain Françon
Avec Michel Didym
durée 1h
De Samuel Beckett
Mise en scène Alain Françon
Avec Michel Didym
durée 1h
20:00
m14 | m15 | j16
21:00
v17 | s18
en revue : traité d’ethnographie, de cosmographie, théorie des conditions de vie, nouveau classement du genre humain, lois et règles de vie. Tout est clair et très scientifiquement énoncé. Mais quel sens donner à ce monde ? Peu de textes proposent un modèle réduit qui soit à la fois aussi rigoureusement construit et désaccordé avec autant de soin. La démonstration est jubilatoire et les concepts les plus élaborés paraissent finalement simples tout en conservant leur mystère. Dans le rôle de Merlin, Michel Didym nous les raconte comme un récit de voyage ou une conférence dans laquelle se glissent les indices d’une bizarrerie et des phrases lapidaires qui nous font dresser l’oreille. Sa voix nous rend visible et concret ce monde imaginé dans ses moindres détails. Tout semble s’éclaircir et tourner rond, sauf un élément exposé puis passé sous silence : qui est ce dépeupleur ? Les dernières lignes du texte recèlent une réponse, surprise émouvante et subtile. Il faut la déchiffrer sur le visage de Merlin ».
Stéphane Lebard. Théâtre des Célestins, Lyon
Le Dépeupleur, en dévisageant à la loupe le drame de la solitude de l’homme et sa laborieuse résistance au destin, condense avec précision les questionnements qui hantèrent Beckett sa vie durant.
« A situation délicate, l’excès n’est d’aucun secours. C’est donc avec calme et avec une belle économie de mouvement que Michel Didym maintient la tension, trouve sa place et donne corps à un texte à l’humour ravagé qui court comme ses habitants dans le sens du tourbillon, se clôt et s’enroule sur lui-même, tout en épuisant d’infinies variations dans un univers en entonnoir. Libre à chacun de plaquer ou non sur les murs lisses du cylindre la symbolique ou la parabole de son choix. Michel Didym, qui a demandé à Alain Françon de le diriger, refusant en cette affaire d’être à la fois « l’oiseau et l’ornithologue », s’est pour sa part bien gardé de rien imposer de cet ordre ».
Alain Dreyfus, Libération
Le Dépeupleur de Samuel Beckett avec Michel Didym. Avec la collaboration artistique de Alain Françon. Scénographie Jacques Gabel. Lumières Joël Hourbeigt. Costume Danick Hernanfez. Assistante Anne Marion-Gallois. Administrateur Jean Balladur. Chargé de la communication Fabrice Burgy. Chargée de la production Axelle Heuzé. Production Compagnie Boomerang (Conseil Régional de Lorraine – DRAC
de Lorraine). Coréalisation Athénée Théâtre Louis-Jouvet. La Compagnie Boomerang est subventionnée par le Conseil Régional de Lorraine, le Conseil Général de Moselle, le Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC- Lorraine).